
Nightmare Alley nous envoie sa bande annonce finale


Tom Holland n’est plus le seul Spider-Man du MCU.
La nouvelle bande-annonce de Spider-Man : No Way Home projette Peter Parker tête la première dans le multivers. Cette bande-annonce, publiée mardi, donne aux spectateurs un avant-goût du chaos temporel qui s’annonce lorsque le film sortira le 17 décembre.
Après des mois de teasing, cette bande-annonce révèle enfin toute l’étendue du multivers de Spider-Man de Marvel. Après que le Docteur Strange ait jeté un sort pour faire oublier qu’il est Spider-Man, le Peter Parker de Tom Holland se retrouve face aux méchants des films précédents. On retrouve le Docteur Octopus (Alfred Molina) – que nous avons vu dans la première bande-annonce – Electro (Jamie Foxx) et le Bouffon Vert (Willem Dafoe). Ne vous attendez pas à voir d’autres Spider-Man pour l’instant.
Un personnage que nous ne voyons pas dans la bande-annonce est Eddie Brock et son ami Symbiote Venom. Il n’a pas été confirmé que Tom Hardy apparaîtra dans le film, mais nous savons que le personnage existe au moins dans le même univers que le Spider-Man de Tom Holland. Dans la séquence d’après-crédits de Venom : Let Their Be Carnage, Eddie et Venom sont transportés dans une nouvelle réalité, apparemment par le sort du Dr Strange, comme dans la première bande-annonce de No Way Home. Une fois arrivés, ils voient J.K. Simmons révéler l’identité secrète de Peter Parker, prouvant ainsi qu’ils sont enfin dans le MCU – même s’ils ne sont pas dans ce trailer.
Spider-Man : No Way Home est une fois de plus réalisé par Jon Watts, avec un casting composé de Holland, Zendaya, Benedict Cumberbatch, Jacob Batalon, Jon Favreau et Marisa Tomei. Comme l’a dit Holland, il est destiné à être la “fin” de cette franchise. “Je pense que si nous avions la chance de nous replonger dans ces personnages, vous verriez une version très différente”, a déclaré la star en octobre. “Ce ne serait plus la trilogie du Homecoming. Nous lui donnerions du temps et essaierions de construire quelque chose de différent et de changer la tonalité des films. Je ne sais pas si cela se produira ou non. Mais nous traitions définitivement [No Way Home] comme s’il touchait à sa fin, et c’est ce que nous avons ressenti.”
Edgar Wright est un des rares réalisateurs en circulation qui nous offre pour chacun de ses projets des scénarios originaux tout bousculant les genres. Après avoir touché au film de Zombie rocambolesque (Shaun of The Dead), le buddy movie musclé (Hot fuzz), le film de super héros survolté (Scott Pilgrim vs The World), l’invasion d’extraterrestre paumé (At World’s End) et la film de braquage rock n roll (Baby Driver), il s’attaque cette fois-ci au Giallo italien, teinté de comédie musicale, avec Last night in Soho. Par contre,mettre Last Night in Soho dans une catégorie, serait une grave erreur car Wright a plus d’un tour dans son sac et propose un mélange de genre étonnant et rafraichissant.
Last Night raconte l’histoire d’Eloise, une jeune idéaliste qui rêve de devenir styliste. Elle a le don de voir les choses que d’autres ne voient pas depuis la mort de sa mère. Une occasion se présente lorsqu’elle est accepté dans une école de mode en plein centre de Londres. Tout semble lui sourire jusqu’à ce qu’elle découvre l’envers du décor du monde de la mode. Elle décide alors de se frayer elle – même son chemin vers la gloire. En louant une chambre d’appartement paumée dans un étrange motel, elle ouvre une porte temporelle dans le passé et se met à vivre dans la peau d’une diva des années 60 (Sublime Ana Taylor Joy) qui souhaite percer dans le monde du spectacle. Bientôt la ligne entre rêve et réalité commence à disparaitre et Ellie découvre un univers cauchemardesque qui commence à avoir une emprise maléfique sur sa santé mentale.
Trop en dévoiler serait un blasphème car Last Night in Soho est un film qui se vit à travers sa façon déconcertante de changer de rhythme tel un morceau de Jazz. Commençant comme une comédie pour ado, il bascule tout de suite dans la comédie musicale des années 60. Accompagné par une mise en scène vertigineuse, chaque plan semble avoir été calculé au millimètre près. Le spectateur est projeté dans des morceaux de bravoure musicale de toute beauté, portés par les standard des années 60. Pour tout ceux qui connaissent le cinéma de Wright, la musique a une place prépondérante dans ses longs métrages. On rencontre des groupes tel que The kinks, Petula Clarke, The Who, Dusty Springfield et j’en passe.
La surprise arrive dans la deuxiême moitié du long où l’envers du décor prends le dessus et le rêve devient cauchemar. Le film bascule peu à peu dans le thriller horrifique tout en renvoyant un vibrant hommage au Giallo italien (dont le fier représentant est M. Dario Argento). Wright joue ainsi avec les codes du genre tout en entrainant le spectateur dans un jeu diabolique où il brouille les pistes pour mieux nous asséner avec l’ultime vérité qui fait l’effet d’une petite bombe.
Pour une fois, un cinéaste traite des thèmes d’actualité tel que le mouvement #metoo sans vraiment prendre partie mais en nous proposant une vision pas très reluisante du showbiz et qui fait toujours écho de nos jours. Emporté par un trio d’acteurs habités, la sympathique Tomasin Mackenzie (Jojo Rabbit et le récent Old), le ténébreux Matt Smith (Dr Who) et l’envoutante Anya Taylor Joy, Edgar Wright nous offre un film féministe dans l’âme tout en nous offrant une vision interessante où les victimes ne sont pas toujours ceux ou celles qu’on croient. Un discours engagé mais qui ne sacrifie jamais l’art au détriment de la politique. Tout est nuancé comme il faut, au point de satisfaire le fan de thriller, de comédie musicale, de critique sociale et de film d’horreur.
Avec Last Night in Soho, le réalisateur de Shaun of the dead, nous offre son film le plus adulte. On sent qu’il a atteint une certaine maturité dans son approche et Soho débute une nouvelle ère dans sa carrière. Tel le héros de Baby Driver, il rends les armes pour aller jouer sur un terrain inexploré jusqu’à maintenant. Beaucoup plus incisif mais toujours teinté d’onirisme, Wright se veut beaucoup plus sur de lui et on sent le plaisir et le respect pour tout un panthéon de la culture cinématographique hollywoodienne d’une époque révolue. Alors que Baby Driver s’ancrait dans le cinéma des années 70, Last Night nage dans le psychédélisme des années 60. Une oeuvre singulière qui fait office de morceau de bravoure à découvrir en salles. Décidemment un des meilleurs qui m’a été donnée de voir cette année.
Note : 9/10
Et si Netflix arrivait à créer un petit miracle en nous proposant une des meilleurs adaptations d’animé/manga ?? Il faudra patienter un peu avant de pouvoir le juger mais, au vu de la nouvelle bande annonce de Cowboy Bebop, ça donne sacrément envie. Pour ceux qui ne le savaient pas, Netflix prépare une adaptation live du célêbre animé de Shinichiro Watanabe et Keiko Nobumoto. Vous pouvez avoir plus de détails dans notre précédent article ici.
Après un teaser qui nous offrait un mini métrage étonnament bien réalisé et inspiré, on découvre enfin des images de la série. Ce qui saute aux yeux, c’est le respect de l’oeuvre originale de Watanabe. Visuellement, le monde de Spike prends vie, accompagné de la musique funky de Yoko Kanno. Le mot adaptation live prends tout son sens .
On y voit des idées de mise en scène de malade, qui se rapproche beaucoup de ce que les Wachowskis nous avaient proposés avec Speed racer. Des personnages iconiques de l’animé prendre vie sous nos yeux. Des moments cultes repris pour les besoins de la série et respectés à la lettre. On espère que ce ne sera pas juste un copier coller du materiel d’origine. Croisons les doigts (des mains et des pieds) pour que Cowboy Bebop arrive à tenir toutes les promesses présentées dans ce trailer explosif. La série arrive le 19 Novembre sur Netflix. En attendant faites vous plaisir en matant, ad infinitum, la bande annonce ci-dessous.
Inattendu!!! Pixar nous a dévoilé la première bande annonce d’un long métrage d’animation qui relate les aventures de Buzz Lightyear. Non pas les aventures en tant que jouet mais en tant que héros iconique, inspiration du jouet de la saga Toy story. Pixar transforme un mignon petit joujou de gosse en tant qu’héros iconique dans ce Lightyear très prometteur. On y suit les origines du vrai Buzz Lightyear, en tant qu’astronaute et explorateur de planètes. On ressent une influence Star Warsienne dans les scènes d’action, crétures et autres joyeusetés. Le world building promet une aventure fun, émouvante tout en proposant de découvrir le personnage sous un nouveau jour.
Angus Maclane (co réalisateur de Finding Dory) agira en tant que réalisateur et Chris Evans succèdera à Tim Allen pour le doublage de Buzz. Le ton ne sera définitivement pas le même que pour les précédents films Toy story et on a hate de voir le résultat final . Prévue pour Juillet 2022, on a pas encore de confirmation s’il sortira exclusivement en salles ou sur la plateforme Disney +. En attendant, savourez la bande annonce, qui vous emmenera vers l’infini et au-delà, ci-dessous.
A moins de sortir d’hibernation après une vingtaine d’années, tout le monde connait Uncharted. Célèbre exclu vidéludique de la Playstation, on ne présente plus Nathan Drake, descendant de Francis Drake et aventurier à ses heures perdues. Drake fait un peu office d’Indiana Jones moderne avec un souci du détail dans les jeux qui leur donne un cachet cinématographique digne des plus grands blockbusters.
C’est normal que Sony Pictures planche sur une adaptation cinématographique de la saga Uncharted. C’est chose faite avec la présentation du premier trailer de ce Uncharted avec Jamie Bell dans le rôle d’un jeune Nathan Drake. Vous l’aurez compris, le film sera une prequellle qui racontera la rencontre entre NAthan et son fidèle acolyte Sully (interprété par Mark Wahlberg) et on decouvrira surement l’acquisition d’objet culte de la sage mais aussi des rencontres qui deviendront importante par la suite (la sensuelle Chloé interprétée par Sophia Taylor Ali).
Au vu des premières images de cette bande annonce, ça semble plus lorgné vers des films comme Benjamin Gates, le reboot de Tomb Raider et même Fast and Furious. Ruben Fleischer sera à la réalisation. Il est responsable du très mauvais Venom et aussi la suite de Zombieland. On doit dire que c’est pas un gage de qualité et ça nous laisse redouter le pire. On laisse quand mème le bénéfice du doute au projet et on vous laisse vous faire votre propre avis sur la bande annonce ci -dessous. Uncharted sortira en salles en Fevrier 2022. Est ce qu’il réussira à sortir de la malédiction des adaptations damnés de jeux vidéos? on le saura l’année prochaine.