Arcane  : Diamant  Brut(al)

Arcane : Diamant Brut(al)

Ahh Arcane.. Comment aborder cette oeuvre singulière qui embrasse tout ce qu’on aime voir dans une production télévisuelle et cinématographique. Tel est mon challenge.

Adapté de l’immense univers du jeu League of Legends (Le MOBA le plus joué de la planète), Arcane est arrivé sur Netflix sans crier gare. Il a provoqué une vague déferlante de louanges à son égard, que ce soit dans la communauté des fans invétérés, mais aussi des gamers qui n’ont pas touché au jeu, en passant par les cinéphiles et autres amateurs d’oeuvres profondes. Disons le d’emblée, la hype autour de la première production d’animation du studio  Riot Games (association avec Fortiche, un studio d’animation français) est complètement mérité.

League of Legends

Pour comprendre l’univers d’Arcane, il faudra aborder un peu League of Legends. Le jeu de Riot Games voit le jour grace une des mods les plus populaires du jeu de Blizzard, Warcraft 3 : Defense of the ancients. La particularité de cette carte est que les joueurs controlent chacun un champion et devront aller détruire la tour de l’équipe adverse.

Fort du succès que ce mod rencontre auprès des joueurs, Brandon Beck et Mark Merill décident de fonder Riot Games en 2009 et créer un jeu multijoueur dont les prémices reprennent ceux de Defense. Ainsi naquit, League of Legends. Le jeu compte à ce jour près de 180 millions de joueurs et propose plus de 150 Champions, ayant chacun des attributs différents.

Arcane

Arcane nous propose de suivre les aventures de deux championnes de LOL : Vi et sa soeur Jinx. Elle agit comme une origin story et se passe dans la ville utopique de Piltover et les quartiers malfamés de Zaun qui forment partie du vaste univers qui compose League of Legends.

 

On rencontre les deux soeurs à leur plus jeune ages. Orphelines de père et de mère, elles sont sous la protection de Vander, un  barman et chef de la rebellion de la cité  de Zaun qui lutte contre le gouvernement de Piltover. En essayant de faire un casse dans un des quartiers prestigieux de Piltover, Jinx met la main sur un étrange artefact et provoque une catastrophe qui ramène l’attention des authorités sur Zaun. Commence alors une descente aux enfers pour les deux soeurs qui se retrouveront devant des dilemnes qui auront raison de leur relation mais qui pourraient aussi leur coûter leur âme.

Oeuvre parfaite

De ces prémices, Arcane recelle de trouvailles scénaristiques intenses tout en nous offrant une palette de personnages profonds. Divisé en trois arcs narratifs distincts, on suit les aventures des protagonistes avec une faim de loup afin d’en savoir plus tout en étant porté par un modèle d’écriture bluffant. En plus de nous plonger dans son univers et son histoire prenante, Arcane reussit le tour de force de nous proposer une lecon de mise en scène en terme d’animation.

Doté d’un style particulier qui séduit dès les premières minutes, la série d’animation de Riot nous propose des envolées virtuoses en terme de scènes d’action spectaculaires avec une aisance qui frise le vertige. Les couleurs, le découpage et la fluidité de l’animation en font un mix parfait tout en provoquant la montée d’adrenaline du spectateur jusqu’à friser l’orgasme suprème.

La dimension politique de son intrigue et surtout le souci du détail dans la psychologie de ses personnages, en font une oeuvre profonde qui réussit à créer l’exploit de proposer une plastique d’une beauté renversante tout en transpercant profondément le coeur du spectateur. La compléxité et la psychologie de ses protagonistes renvoient beaucoup à ce qui se fait dans les mangas japonais.

Tout est nuancé et ancré dans une réalité déchirante. L’univers étalé devant nos yeux est d’une richesse ebouriffante et on se rends compte que ce n’est que le tip de l’iceberg. Ceux qui connaissent League savent déjà qu’on peut faire des sagas entière avec les différents mondes et personnages qui peuplent le jeu.

Oeuvre accessible

Même s’il est adapté d’un jeu video qui s’adresse à un public geek, Arcane reussit l’exploit d’être une oeuvre universelle. Que vous soyez un Neophyte qui ne connait rien à l’univers ou un die hard fan, la série vous envoutera à coup sur.

Il est assez intelligent pour exposer son univers aux nouveaux venus tout en titillant le fan avec ses nombreuses références parsémés intelligement tout au long des 9 épisodes que comporte la série. Pour une fois, on nous propose une oeuvre parfaite, maitrisé de bout en bout sans un point négatif à l’horizon.  J’essaie de trouver des défauts avec chaque épisode mais les rouages du show sont tellement bien huilés qu’ on jette les armes en se disant que Riot a vraiment fait fort. 

Arcane est tout simplement un chef d’oeuvre dans tous les sens du terme. Que vous soyez fan de League of Legends ou pas, Foncez voir une des meilleurs série / oeuvre cinématographique/ film d’animation de l’année. Le plus grand exploit d’Arcane c’est qu’elle met fin à la malédiction de l’adaptation de jeu video pourri. On détient désormais la référence du genre dans ce domaine.

Note : 10/10

Star Wars : Visions : Samurais vs Jedi

Star Wars : Visions : Samurais vs Jedi

Depuis l’annonce de ce projet alléchant, la geekosphère est en ébullition. Star wars imaginé par des studios japonais d’animation. On en a rêvé, Disney et Lucasfilm nous en font le cadeau avant la noël. Chapeauté par James Waugh de Lucasfilm, accompagné de plusieurs studios japonais de renom (Production I.G, Trigger, Science saru entre autres), Visions est le parfait mariage de la saga crée par George Lucas et la japanimation. Elle nous propose neufs courts métrage de 13 à 20 minutes dépictant des aventures inédites (pas canon pour le moment) tournant autour de la force et de l’univers Star wars. On y retrouve des jedis, des siths, des bounty hunters mais aussi d’autres joyeusetés venus de l’univers de la saga la plus populaire de tous les temps. La série vaut elle le détour?

Anthologie 

Lorsque nous abordons le genre de collectif de court métrages d’animation (Animatrix , Love + Death + Robots nous viennent à l’esprit), la forme que prends l’entreprise est souvent décousue par rapport aux visions différentes des studios travaillant sur les courts. Visions n’échappe pas à ce constat et l’excellence se mélange au moins bon mais sans jamais atteindre la médiocrité totale. Il est très difficile de qualifier ce qui est bon ou pas dans ce genre d’entreprise car chacun pourra avoir une opinion différente sur chaque épisode. Mais une chose est sûre, chacun trouvera son compte.

Episodes recommandés par mes soins 

Sur les 9 proposés, 5 ont vraiment retenus mon attention :

The Duel

Une histoire de Jedi solitaire qui se retrouve malgré lui embarqué dans le sauvetage d’un village des mains de l’empire et d’un redoutable Sith. La patte graphique utilisée est impréssionante et démarre le bal comme il se doit. Un mélange entre aquarelle, vieille photographie de films de samurai et animation japonaise à la main. Un spectacle visuel inspiré par les films de samurais de Kurosawa, la série des Zatoichi ou encore Baby Cart. Tout simplement impréssionnant.

The Twins

Deux jumeaux possédant une maitrise divine de la force sont utilisés comme une arme destructrice par l’empire. Ils sont le moteur organique d’un star destroyer qui s’apprète à éradiquer une planète. Le problème survient lorsque l’un dentre eux développe une conscience et se rebelle contre l’empire. Produite par le studioTrigger , responsable de la tuerie Promare et des oeuvres comme Kill la Kill ou Little Witch Academia,  The Twins nous en mets plein la vue avec des séquences d’actions vertigineuses avec des idées jamais vus dans la saga intergalactique. Dotée d’une montée en puissance qui ne lésine pas sur les effets visuels et sur l’émotion, The Twins est une tuerie.

The Ninth Jedi

Ce court métrage nous propose la réunion de 7 Jedis sur un satellite par un mystérieux individu qui veut faire revivre l’ordre après l’extinction de ses derniers par l’empire. Ils devront passer par un test pour voir s’ils sont vraiment dignes de manier le sabre laser. Trop en révéler sur l’histoire serait un désservice pour l’un des meilleurs segments de cette anthologie. Encore une fois une idée inédite est proposée dans le lore Star wars et qui n’est pas exploitée dans les films : Comment s’opère le changemet de couleur du sabre laser. Idée de génie dont je vous laisse apprécier la tournure que prends certains éléments de l’histoire.  Doté d’une animation posée mais qui monte vite en crescendo avec le déroulement du scénario, The Ninth Jedi est un des segment qui mérite d’avoir une suite.

The Elder

Un maitre Jedi et son padawan se rendent sur une planète après avoir ressenti la présence maléfique d’une force. Ils se heurteront à un adversaire redoutable. L’iconographie du samurai est encore une fois utilisée avec les codes du genre. Duel sous la pluie, petit village en détresse mais surtout des combats aux sabre lasers virtuoses tout en préservant le code d’honneur des jedi très proche de celles des samurais. Visuellement bien foutus même s’il reprends certaines idées proposées par le Clone Wars de Tartatovsky.

Lop and Ocho

Mon segment préféré. Une histoire de famille réunissant une jeune guerrière et son père qui recueille une esclave de l’empire comme soeur et fille adoptive. Ils vont vite se retrouvés dans une situation embarassante lorsque l’un d’entre eux décide de rejoindre l’empire. Pour ma part, ça reste l’épisode le plus émouvant de Visions. Produite par le studio Geno, Lop and Ocho développe son histoire déchirante de famille détruite par l’empire tout en proposant des séquences incroyables de combat en plus d’une animation fluide avec de beaux dessins. Emouvant jusqu’a la fin, ce segment est définitivement celui qui mérite toute votre attention dans les 9 courts métrages que propose Visions.

Verdict 

Les quatres autres segments ne déméritent pas pour autant mais elle m’ont moins accrochés que ceux mentionnés plus haut. Au final, faire le constat de Visions est une questiion de goût. Celà n’empêche pas pour autant d’apprécier Visions comme il le mérite. Un vrai tour de force mené de mains de maître par des studios capable de merveilles quand on leur donne carte blanche. Inégale?  oui mais on salue l’éffort de proposer autre chose que la saga Skywalker sur laquelle Star wars a tout le temps tendance à s’appuyer. En espérant une deuxième saison et peut être l’utilisation de certaines idées dans les futurs films ou séries. Je passe un message à tout fans de Star Wars qui se respectent, jetez un coup d’oeil à Visions. Vous trouverez, au minimum, un court qui ravira l’étincelle que la saga a placée dans votre coeur.

8/10 

Les 9 épisodes de Visions sont tous disponible sur Disney +  

 

The Witcher : Nightmare of the Wolf :  Exécution de classe vs pauvreté scénaristique

The Witcher : Nightmare of the Wolf : Exécution de classe vs pauvreté scénaristique

 

The Witcher est une oeuvre qu’on ne présente plus et qui a connu un essor depuis quelques années avec la sortie du 3ème volet de l’adaptation vidéoludique des aventures de Geralt. Andrezj Sapkowski, un auteur polonais,  débuta l’écriture de la série de bouquins racontant les histoires de Geralt de Riv dans les années 80. La saga ne connut pas le succès escompté et il fut approché par la société CD Project qui décida de lui acheter les droits pour en faire une adaptation en jeu vidéo de son univers. Commence alors le début d’une notoriété pour la saga Witcher qui a connu 3 aventures en jeux video (dont le fameux Witcher 3 : Wild Hunt qu’on ne présente plus), un regain d’intérêt pour les bouquins, qui ont été traduits en plusieurs langues depuis,et la série Netflix avec Henry Cavill. Fière du succès de son adaptation en série, Netflix décide de nous offrir un spin off en forme de film d’animation :  Nightmare of the Wolf, histoire de nous faire patienter pour la saison 2 de sa pièce maitresse qui arrive le 17 Décembre.

Prequelle interessante

Nightmare fait office d’amuse gueule pour les fans les plus impatients et nous propose une prequelle qui nous présente le personnage de Vesemir. Pour ceux qui ont jouer ou lu les bouquins, Vesemir est le mentor de Geralt. Son acolyte mais aussi son instructeur vers lequel il se tourne à chaque fois qu’il est dans le pétrin. Agissant comme une sorte d‘origin story, Nightmare of the Wolf nous introduit le personnage à la fleur de l’age et au sommet de son talent alors qu’il s’occupe d’une étrange créature qui a massacré une famille et semble avoir le pouvoir de convoquer des démons et autres joyeusetés. A travers cette entrée en matière musclée, on découvrira comment il en est arrivé là et surtout pour la première fois dans la saga (tous supports confondus) on nous montre comment sont crées les ensorceleurs (Witchers).

Action Virtuose

Disons le d’emblée, la patte graphique de Nightmare fait mouche dès les premières minutes. Le studio Mir, déjà responsable de l’excellent DOTA mais aussi Legend of Korra, nous en mets plein la vue avec des séquences d’actions de toute beauté. Bercé par une animation virtuose et un sens de la mise en scène viscérale, on est happé par les combats surhumains entre Vesemir et ses ennemis démoniaques. Cette maitrise de l’animation 2D renvoie beaucoup aux mangas à la Vampire Hunter D de Kawajiri mais aussi au Castlevania de Netflix (qui demeure pour moi le chef d’oeuvre du genre). De ce côté, pas de souci, les fans de la saga Witcher en auront pour leur argent car Nightmare of the Wolf livre des séquences épiques et un final déchirant qui renvoi au Blade 2 de Guillermo Del Toro.

Scénario pauvre

Mais le gros point faible de l’entreprise demeure son histoire. Le format long métrage ne s’adapte pas trop avec la structure narrative. En état, on sent que l’histoire est précipité et ne raconte pas grand chose. Certes on a un apercu de l’origine des Witcher mais ça reste la partie la plus interessante de l’entreprise car le fil narratif principal demeure assez pauvre pour qu’on s’y attarde. Vesemir n’a pas droit à un developpement comme il faut et les personnages secondaires sont vite expédiés au profit de l’action. Une mini série de 6 épisodes aurait été mieux adapté pour raconter cette histoire avec le développement nécessaire.

Verdict

En état, malgré des faiblesses scénaristiques, Nightmare of the Wolf demeure une sympathique incursion dans l’univers Witcher. Doté de scènes d’action époustouflantes, il devrait nous faire patienter jusqu’à la deuxième saison de la série. Si vous ètes abstraction de la pauvreté de l’histoire, vous passerez quand même un bon moment avec Vesemir.

6/10 

The Witcher : Nightmare of the Wolf est disponible sur Netflix 

 

Blade of The Guardians et Demon Recording :  Deux animés Chinois s’annoncent

Blade of The Guardians et Demon Recording : Deux animés Chinois s’annoncent

L’animé n’est pas exclusivement l’affaire du japon. On a vu depuis un certain temps une resurgence d’animé sortant de différents térritoires dont les Philippines avec Trese (disponible sur Netflix) mais surtout la chine qui propose depuis un certain temps des animés de qualité. Le géant chinois Tencent a tenu une conférence il y a quelques jours pour dévoiler quelques productions locales en matière de série d’animation.

Deux séries sont sortis du lot :

Biao Ren :Blades of the Guardians , produite par le studio Colored-Pencil Animation Design, est basé sur le manga du même nom. Crée par Xu Xian Zhe et raconte l’épopée chaotique de la dynastie Sui, peuplée d’assasins, de démons en tout genre et de conspirations et l’émotion des gens prends un sale coup dans la tourmente de la guerre. Elle suit l’histoire de Dao Ma, un voyageur en route pour retourner une faveur qu’un de ses amis lui a rendu à lui et son fils. En route pour le village de Mo, l’ami du vagabond, il rencontre une victime d’un rakshasa – un démon mangeur d’homme. Dao Ma se retrouve, malgré lui, impliqué dans un combat contre ses démons et la guerre qui gagne du terrain dans le pays sous le règne de la dynastie Sui. Au vu de la bande annonce ci-dessous, ça s’annonce musclé et violent.

 

 

Le deuxième animé est une adaptation du célèbre Journey to the West de Wu Chengen : Wu Chengen’s Demon RecordingL’un des romans les plus célèbre en chine qui raconte les aventures épiques du Roi Singe (dont Dragon ball est une libre adaptation). Ca s’annonce epique avec son lot de personnages bad ass accompagné d’une bande son jazzy qui fait beaucoup penser à du Cowboy Bebop. La bande annonce qui déchire ci dessous.

On a aucune date de sortie officielle pour les deux animés. Affaire à suivre. 

 

Netflix annonce une autre série Masters of the Universe

Netflix annonce une autre série Masters of the Universe

Tout juste après avoir fini Masters of The Universe : Revelations et essayer d’assimilier ce qu’on a vu, Netflix annonce une nouvelle série Masters. Alors que Revelations était considéré comme une suite à la série originelle, ce He-Man and the Masters of the Universe (Original comme titre n’est ce pas ??) se veut être un reboot de la franchise . Exit le design classique en 2D, pour de la 3D qui fait beaucoup penser à ce qui se fait dans l’excellente série TrollHunters de Guillermo Del Toro. On se retrouve devant une équipe inédite de jeunes ados qui tournent autour d’un três jeune Adam. Ce dernier découvrira les pouvoirs de Grayskull et devra faire face à Skeletor qui se révèle, selon cette bande annonce, être l’oncle d’Adam.

Comme d’habitude, on laisse le bénéfice du doute à cette production à apparence douteuse car ,qui sait, ça peut se révéler beaucoup plus interessant que Revelationns. L’avenir nous le dira. Sortie prévue le 16 Septembre sur Netflix.

 

Bande Annonce : Star Wars : Visions : Quand la japanimation se fait des étoiles

Bande Annonce : Star Wars : Visions : Quand la japanimation se fait des étoiles

Aprés nous avoir teasé avec une petite featurette pour nous annoncer le projet, Disney revient avec une véritable bande annonce pour enfin nous montrer des images de Visions. Et bon sang !!! ça donne envie!!! Surtout si vous êtes fans de Japanimation et de Star Wars (comme toute l’équipe de Geekin Moris), vous allez saliver devant ces images qui nous proposent plusieurs styles d’animation tous centrés sur la force et se passant dans l’univers crée par George Lucas. Décollage prévue le 22 Septembre via Disney +

Pour plus de détails sur la série, lisez notre article ici 

Pour la bande annonce, c’est ici que ce se passe :

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