Lao Tseu a dit : « Le meilleur combattant n’est jamais en colère »
Malgré sa grande sagesse, ce philosophe n’a clairement jamais eu la chance de jouer à Sifu
Ce jeu va vous rendre Kung fou, mais pour les bonnes raisons. On vous en parle.
Après nous avoir pondu Absolver en 2017 (un jeu cruellement sous-coté, il faut le dire), le studio Sloclap nous propose Sifu. Dévoilé pour la première fois en 2021, ce jeu indépendant ne cache pas les influences de son grand frère. La fluidité du gameplay d’Absolver est bien présente, mais elle a été raffinée et simplifiée. Attention ! Simplifié ne veut pas pour autant dire facile puisque justement, Sifu est réputé pour sa difficulté frustrante (mais jouissive).
Sifu, raconte-nous une histoire
Parlons de la narrative de Sifu en quelques lignes. L’histoire vous met dans la peau d’un jeune homme ou d’une jeune fille, au choix, qui voit un membre de sa famille se faire assassiner. Se lance alors votre typique « vendetta story » où vous vous lancez à la recherche de cinq grands méchants et les faire payer. Ce qui rend la narrative intéressante, c’est que le protagoniste est muni d’une sorte de médaillon qui l’empêche de mourir au prix de quelques années de sa vie.
Sifu propose une narration simple, mais efficace
Un jeu indépendant qui ne pardonne pas
C’est justement à travers ce gimmick que le jeu se permet d’introduire une sorte de système quasi rogue-lite. Vous possédez un compteur qui est à zéro au début de votre partie. Lorsque vous mourrez au combat, une année est rajoutée au compteur ainsi qu’à votre âge actuel. Si vous mordez la poussière une fois de plus, votre compteur affiche désormais 2 ans ; ce qui veut dire que si vous perdez une fois de plus, vous rajouterez 2 ans à votre âge actuel et ainsi de suite. Vous n’avez aucun moyen de récupérer les années perdues, mais vous pouvez cependant baisser le compteur en combattant des mini-boss.
Sifu pardonne rarement les erreurs, donc gardez votre sang froid
Be like water.
Puisqu’il s’agit d’un beat ‘em up, il va de soi que Sifu propose tout un arsenal de techniques histoire de bien démonter la racaille locale. Cela dit, avec son système de « structure » (une sorte de jauge d’endurance qui n’est pas sans rappeler celle de Sekiro : Shadows Die Twice), la défense est évidemment mise en avant. Entre les parades, les contres et les esquives, si vous maîtrisez l’art de vous défendre, vous maîtriserez Sifu.
Des arts martiaux et de l’art tout court
Au niveau de la direction artistique, Sloclap nous propose un look pastel (orienté cel shading). Rien de bien ‘mind-blowing’ au niveau des graphismes, on ne va pas se mentir, mais c’est dans son style que Sifu se démarque d’autres titres. Oubliez le photoréalisme, Sifu veut vous vendre une histoire mêlant le réel au fantastique et il le réussi haut la main. Comment ne pas parler des nombreux hommages aux grands films d’arts martiaux ? Les fans de The Raid : Redemption ou encore de Old Boy seront servis puisque Sloclap s’amuse à proposer des mises en scènes sorties tout droit des plus grands blockbusters indonésiens/coréens.
Vous souvenez-vous de cette fameuse scène dans Old Boy ?
Sifu saura plaire à ceux en quête de challenge
Au final, Sloclap nous a livré un beat ‘em up raffiné, mais qui s’adresse à un public bien plus étroit. Sifu va vous tester, va vous faire transpirer et vous faire rager, mais la sensation de progression que vous ressentirez au fur et à mesure de votre aventure vous poussera davantage si vous aimez les challenges. Cela dit, soyez prévenu : avec cinq boss seulement, l’expérience peut être très courte si vous êtes un habitué de ce genre de défi.
Sur le blog officiel de George R.R Martin le 18 décembre 2021, l’auteur originaire de Bayonne dans le New Jersey nous a fait part de quelques détails concernant son partenariat avec FromSoftware en vue de la sortie d’Elden Ring en février sur Xbox Series X/Series S, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et PC. Il commence par relater son expérience avec les jeux vidéo et le fait qu’il ne s’identifie pas comme un gamer avisé. Cela dit, le père de la saga Song of Ice and Fire a connu des franchises telles que Romance of the Three Kingdoms, Railroad Tycoon et Master of Orion (on apprécie cette fourchette de titres !). Il nous dévoile ensuite que la collaboration avec l’équipe d’Hidetaka Miyazaki date d’il y a plusieurs années de cela. On l’aurait approché depuis le Japon pour travailler sur l’histoire du jeu. Impressionné par le travail de FromSotware de par ses précédents jeux (que ce soit au niveau narratif ou artistique), George R.R Martin était « trop excité » à l’idée pour refuser. On lui a donc demandé de créer un monde profondément sombre qui servirait de base pour l’univers d’Elden Ring.
Après tout ce qu’on a pu observer de la beta fermée entre le 12 et le 15 novembre 2021, on est plus qu’impatient pour le prochain titre dans la longue série des “souls-like” qui s’annonce encore plus épique que jamais.
Pour rappel, la sortie du jeu est prévue pour le 25 février prochain. En attendant patiemment, retrouvez la dernière bande-annonce ici :
Un Memento mori exprime la vanité de la vie terrestre, elle se réfère à l’« art de mourir »
C’est bien connu : mourir dans les jeux vidéo a toujours été synonyme d’échec pour nos amis gamers. Entre les rires de ceux qui nous regardent jouer et cette sensation de culpabilité, autant dire que l’écran de game-over n’a rien d’agréable. Et pourtant ! Au fil des années, un nouveau genre est venu s’imposer et a même gagné en popularité : les “Rogue-Likes“. Qu’est-ce que c’est ? D’où ça vient ? On vous dit tout (ou presque) sur ces jeux où la mort n’est pas forcément la fin.
Qu’est-ce qu’un rogue-like ?
Avant de vous parler des rogue-likes, il va de soi qu’on vous en dise un peu plus sur l’origine de ce genre de jeux vidéo. Bien que Beneath Apple Manor (1978) soit sorti en premier, c’est le jeu intitulé Rogue (1980) qui a réellement donné naissance au genre. “Rogue-like” (ou littéralement “comme Rogue”), a un concept plutôt simple : le joueur amasse autant de ressources et d’améliorations que possible et avance jusqu’à ce que mort s’en suive ; puis, recommence à zéro pour tenter d’arriver encore plus loin que la dernière fois. Cela peut sembler frustrant, mais pourtant ! C’est là tout le charme d’un rogue-like : cette sensation d’avoir progressé et de s’être surpassé en un sens.
Le jeu Rogue (1980) a défini le genre tel qu’on le connait aujourd’hui
Quels sont les perles à ne pas manquer ?
Au cours de la dernière décennie, nous avons eu droit à des titres plutôt solides qui s’adressent aux joueurs les plus avisés, mais tout aussi bien aux néophytes du genre. Développé par Supergiant Games, “Hades” a eu droit à une ascension fulgurante entre 2020 et 2021. Ce petit studio qui nous a offert des jeux tels que “Bastion” ou encore “Transistor” remettent le couvercle avec ce hack’n’slash en vue isométrique. Le jeu nous met dans la peau de Zagreus, le fils d’Hades, qui souhaite s’échapper des enfers pour découvrir les secrets que cache la surface. Aidé par les autres dieux du panthéon grec, notre protagoniste se retrouve alors dans une boucle interminable et il ne dépend que du joueur de le faire avancer pour découvrir le reste de l’intrigue. Justement : le scénario avance à chaque fois que vous mourrez ; ce qui vous encourage à relancer une nouvelle partie à chaque défaite. Une narrative centrée sur la mythologie grecque avec une direction artistique exemplaire : Hades est une expérience à ne surtout pas manquer et qui ne fera pas de mal à votre portefeuille pour autant (24.99USD ou 1000MUR et quelques).
Hades mêle le genre rogue-like à une narrative fascinante
Même les jeux de cartes s’y mettent !
Difficile à croire, mais aujourd’hui, il existe des rogue-likes pour tout le monde. Que vous soyez fan de RPG (Role Playing Games), FPS (First Person Shooter) et on en passe ! Même les jeux de cartes ont été inimaginée à la sauce “rogue-like” ; on vous parle notamment de “Slay the Spire”, “Griftlands” ou plus récemment “Inscryption“. Ce dernier est particulièrement intéressant puisqu’il s’agit d’un croisement entre un jeu de carte, un rogue-like et un escape game d’horreur. Développé par Devolver Digital, “Inscryption” ne vous coûtera pas plus de 19.99USD (860MUR et des poussières).
Inscryption est un parfait mélange entre un jeu de carte et de l’horreur dit “méta”
Conclusion
Au final, les jeux rogue-like sont adressés aux joueurs les plus avisés et en quête de challenge, mais il est vrai que depuis récemment, les développeurs rendent ce genre bien plus accessible au grand public. Si vous aimez vous mettre à l’épreuve et vous surpasser, ne passez pas à côté de ce genre qui va tester vos talents ainsi que votre patience.
On l’attend depuis 2017 et ça, elle n’a pas manqué de le nous rappeler ! Bayonetta (ou Cereza pour ceux qui la connaissent) se dévoile enfin lors d’une bande-annonce au Nintendo Direct. Après son look classique et sa coupe à la garçonne dans le deuxième volet, elle adopte cette fois de magnifiques tresses qui ne laissent pas indifférent. Mais nous ne sommes pas là pour parler du look de notre sorcière bien-aimée puisque nous avons enfin eu droit à des bribes de gameplay ! Fidèle à PlatinumGames, mais aussi aux précédents opus, inutile de dire que ça envoie du lourd ; du très lourd même ! Hormis les mécaniques de jeu habituelles tels que le Witch Time ou le Beast Within, notre chère Bayo se permet désormais d’invoquer des monstres gigantesques en plein combat ; donnant lieu à des combats de Kaijus bien déjantés. Bayonetta 3 débarque sur Nintendo Switch, mais il faudra encore un peu de patience puisque le jeu est prévu pour 2022. En attendant, découvrez la bande-annonce :
Après l’arrivée du nouveau Secrétaire à la Défense des États-Unis, Goldlewis Dickinson, il est temps d’accueillir une habituée de la franchise de jeux de baston d’Arc System Works. Dévoilée dans une bande annonce le 16 août, c’est sans surprise que Jack-O fasse son grand retour dans Guilty Gear -Strive-. Ceux qui ont déjà accès au Season Pass 1 peuvent accéder au perso dès le 27 août et sera, par la suite, accessible en achat individuel à partir du 30 août. Pour rappel, il reste encore 3 persos à dévoiler dans le Season Pass actuel (en espérant qu’on retrouve des fan-favorites tels que Venom, Slayer, Baiken ou voire même de nouvelles têtes). Au niveau du design, Jack-O reste relativement fidèle à son apparence dans les précédents titres avant Guilty Gear -Strive- (hors-mis la couleur des cheveux qui passe désormais au rouge.) Par contre, pas mal de nouveautés au niveau de son kit de combat. On vous laisse découvrir tout ça dans la bande-annonce officielle :
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