Resort to love était attendu, par de nombreux compatriotes, comme un des évènements de l’année. Une production Netflix avec comme terrain de jeu notre chère Ile Maurice avec ses plages, ses coutumes, sa diversité. Tourné pendant et après le confinement de l’année dernière, Resort to love propose une rom com (comédie romantique pour les non initiés) avec Christina Milan (Mme Matt Pokora dans la vie de tous les jours) en tant que personnage prinicipal. L’histoire est celle d’une chanteuse qui vit mal sa rupture avec son fiancé, à la veille de leur mariage. Elle voit sa vie chavirée quand sa carrière professionnelle prends un coup. Sa maman décide de l’envoyer sur notre petite ile, après qu’un hôtel renommé lance une annonce pour le recrutement d’une nouvelle chanteuse. Elle se retrouve, malgré elle, embauchée pour animer le mariage de son ex. Voilà pour la petite histoire qui reste super prévisible avec tous les clichés du genre.
L’atout de Resort to love reste quand même notre île, sublimée par une photographie assez agréable. Le plaisir de voir la région du Morne et de Baie du Cap en HD ou 4K (selon votre souscription Netflix) méritent quand même le détour. De belles plages avec des vues aeriennes arrivent à offrir une jolie pub pour notre belle île. On va dire qu’elle est beaucoup mieux mise en valeure que dans le très mauvais Serenity. Par contre, mis à part l’hôtel et la region du sud, il y a pas grand chose pour mettre en avant les spécialités de l’ile Maurice. Pas de marchand de dholl puri, de plats mauriciens ou encore de culture chère à notre pays (malgré une utilisation des morceaux de Jason Heerah et Justice lecoq qui font plaisir). Mis à part le fait de vendre notre île comme un lieu paradisiaque, elle n’est pas vraiment mise en valeur comme il le faut. Vu que le tournage s’est fait en grande partie ici, la moindre des choses aurait été un personnage mauricien qui introduirait un peu notre culture aux protagonistes.
Pour en revenir au film, il est assez classique dans le genre. Christina Milan fait le strict minimum et l’histoire est assez plate, même si on reste pour voir les paysages et peut etre entrapercevoir des têtes bien de chez nous. Aucun rebondissements ou situations cocasses pour offrir une identité propre à l’entreprise alors qu’il y avait matière à explorer. Resort to love reste, malgré tout, une curiosité qui pourrait vous faire passer un moment sympathique, si vous êtes fans de ce genre de production ou si vous voulait découvrir les belles plages de notre île.